Saint-Georges-sur-Allier

 

Le territoire de cette commune est faiblement accidenté (altitudes comprises entre 380 et 450 m) si ce n'est à proximité du Montfoulhoux, qui culmine à 605 m, et qui est constitué de brèches scoriacées rappelant les pouzzolanes associées à du basalte. Le puy de Fontanay, dont la cote est supérieure d'une quarantaine de mètres à celle des terrains marno-calcaires environnants qui constituent la quasi totalité du sous sol de la commune, correspond à un diatrème rempli de pépérites.

Dans nombre de constructions, ces divers matériaux sont mis en œuvre simultanément, générant des murs polychromes.

 

 

Les anciens villages .

Trois villages sont implantés : Saint-Georges dans un petit vallon amorcé entre le Montfoulhoux et le puy Saint-André, Lignat au pied du puy de Fontanay, Ceyssat autour d'un monticule rocheux (cheminée de pépérite).

Saint-Georges. Le village s'est développé au nord de l'enceinte fortifiée dont deux portes ont été récemment restaurées. L'ancien château transformé en ferme jouxte une grosse tour donjon de section circulaire en très mauvais état, datant de la fin du XI° ou du début du XII° siècle. A proximité de celle-ci une magnifique échauguette.

Les éléments d'architecture médiévale sont exceptionnels dans ce bourg où s'observent des maisons paysannes typiques avec des caves que l'on retrouve également à Lignat et Ceyssat.

 

Quelques particularités.

 

La gargouillère de Lignat.
Intermittente, elle fonctionne comme un mini-geyser. La hauteur du jet d'eau émis toutes les deux minutes est de l'ordre du mètre. Un bouillonnement de plus en plus intense, dû à l'accumulation progressive de CO2 dans l'eau, précède chaque émission gazeuse entraînant une faible quantité d'eau

Les fontaines mécaniques.

La fontaine de Lignat

 

La fontaine de l'An XIII.
Cette superbe fontaine murale, décorée par trois mascarons, alimente un bac porteur de deux systèmes de barres porte-cruches, placé en amont d'un bac-lavoir.

 

 

L'échauguette et la tour de l'ancien château.

 

Les métiers à ferrer.
Deux ont été récemment restaurés, l'un à Saint-Georges, l'autre à Lignat.

Le colombier de section circulaire.
Annexe du "château", il est exceptionnellement couvert par un toit en pavillon à très faible pente.

 

L'épi de faîtage, et les tuiles faîtières ajourées à l'entrée ouest de Lignat.

 

Des croix faisant fonction de monument aux morts .

Telles sont la croix en trachyandésite de Lignat et celle du cimetière de Saint-Georges. La plaque sur laquelle figure la liste des victimes de guerre est fixée sur le socle de la croix. A Ceyssat, la vierge remplace la croix.

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Le porche de l'église de Saint-Georges.
Cette église, au style différent des églises gothiques d'Auvergne, a probablement remplacé au XIV° siècle une édifice plus ancien.
Le porche voûté d'ogives, classé par les Beaux-Arts, présente un décor particulièrement chargé.
Sur les piédroits de fines colonnettes alternent avec des pilastres ornés de végétaux qui décorent également les chapiteaux etles tailloirs.
Differentes scènes se superposent sur les trois rangs de voussures de l'ogive tandis que sur le tympan Saint-Georges à cheval combat le dragon.