Ses sites.

Plusieurs buttes de cette commune traversée par la Veyre, de nature et d'origine différentes, présentent un intérêt primordial.

  • Le puy de Monton

Une butte témoin limitée au sud par une falaise en arc de cercle, site d'un habitat troglodytique, est inscrit à l'inventaire depuis 1987.

Une ancienne cheminée volcanique dégagée par l'érosion, avec des pelouses sèches développées sur les basaltes ou pépérites ravinées, est classé "réserve naturelle volontaire" depuis 1985.

  • Le puy de Corent

En partie situé sur la commune, le plateau, associé à une ancienne coulée basaltique, fut le siège d'un oppidum arverne. Ce site archéologique majeur, fréquenté dès le néolithique, est l'objet, depuis une quinzaine d'années, de fouilles qui se sont intensifiées récemment.

 

La plaine alluviale du Val de Veyre, axe de circulation transversal entre les montagnes (Monts Dore, Monts Dôme) et la Limagne, drainée par l'Allier, avec ses béals, ses biefs, ses moulins, ses vergers, garde le mémoire des activités rurales ancestrales.

 

Ses villages .

Les anciens villages ou hameaux de la commune occupent des sites particuliers et gardent le souvenir de leurs origines.

Développé à partir du Moyen Age sur une plate forme naturelle, le village s'est étalé jusqu'à la falaise sur laquelle viendront buter les remparts du fort villageois. Le village possède de nombreux témoins (tours, éléments d'architecture, organisation du village) de l'époque médiévale. Son caractère vigneron est souligné par l'abondance des entrées de cave et de cuvage ouvertes sur la voie publique.

 

Autre village vigneron, dont le souvenir de l'époque médiévale se limite à sa structuration interne. Il est accroché au flanc du plateau de Corent, encore porteur de quelques parcelles de vigne.

est né de l'implantation dans la vallée, lieu de passage fréquenté, d'un hameau (cardonetum) autour d'une église dédiée à saint Hilaire, mentionnée dès le X° siècle et confiée aux Bénédictins de Sauxillanges qui fondent le prieuré de Saint-Alyre à la fin du XI°siècle.
Il restera jusqu'à la révolution le siège de la paroisse de "Saint-Alyre-Monton" qui incluait également Soulasse et Veyre.
En 1728, la cure et la sacristie moniale de la paroisse sont rattachées au prieuré de Sauxillanges tandis que sa communauté paroissiale (7 prêtres et 1 sous-diacre) figure parmi les plus importantes de l'archiprêtré de Merdogne.
Les souvenirs de l'époque médiévale se traduisent dans l'architecture. Chaque immeuble de ce hameau situé en bordure de la plaine céréalière dispose par ailleurs d'un local à pigeons.

 

village-rue, avec des constructions de caractère urbain, s'est développé de part et d'autre d'un pont mentionné dès le XIII° siècle (le pont actuel date du milieu du XVIII° siècle) le long d'un axe nord-sud très fréquenté depuis l'antiquité, reliant Paris au Languedoc. Siège d'un relais de poste, il verra se développer, dès le XVIII° siècle, des auberges, des commerces, et se construire des maisons bourgeoises.
  • Naves
Il ne reste aucune trace de l'ancienne "grange" (établissement agricole) de Naves, domaine fondé au milieu du XIII° siècle par les écclésiastiques de l'ordre de Citeaux et acquis en 1791 par leur ancien fermier. Seul persiste le lieu-dit proche du rond-point des Pèdes. Le domaine était rattaché au prieuré de Bonneval (Romagnat) dépendant lui-même de l'abbaye limousine de Bonnaigue.

 

Ses particularités

La commune de Veyre-Monton se singularise par:

 

  • Son patrimoine religieux

2 églises, 1 chapelle,
sans compter les restes de l'ancienne église romane de Saint Alyre,

25 croix
voir les pages de "Patrimoine religieux"

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La statue monumentale de la Vierge à l'enfant

érigée sur le puy de Monton,

 

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Chapelle de Veyre_______Eglise de Monton

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__________________Eglise de Soulasse


 

A proximité immédiate de l'autoroute, cette ferme a été repérée par le CERAA (Centre d'Etude et de Recherche d'Archéologie Aérienne) lors d'une mission réalisée en 1997.
Deux bâtiments, l'un à vocation probablement agricole d'environ 100 m2, l'autre à usage d'habitation de près de 140 m2, occupent les angles d'une cour de 1560 m2. Le mobilier céramique indique que ce site (plus de 3100 m2) a été occupé du 1er siècle au début du 3ème siècle après J. C.

Pour en savoir plus : cliquer sur le lien ci-dessous:

http://racf.revues.org/index711.html

(points d'eau avec bassins) associées à des structures voûtées qui assurent leur protection.

 

 


Fontaine du Bailly

 

  • Ses aménagements souterrains
    (non accessibles au public)
    la citerne
    ____ sous le parvis de l'église de Monton,

    la galerie de captage de la Tabarelle
    ____ qui rejoint le pied de la falaise,

    la galerie des remparts
    (recherche d'eau).
    On pouvait accéder à la galerie à partir de cette petite tour (remplacée par un nouvel immeuble) située en bordure de la rue des Remparts à Monton.

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______La citerne___________La galerie


   
  • les entrées d'échoppe de Monton

    Elles sont encore nombreuses au centre de l'ancien village alors que seuls quelques témoins isolés subsistent dans les autres bourgs.
    Concentrées à proximité de l'église, nombre d'entre elles ont été modifiées, mais deux ont gardées leur authenticité.

 

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Portes d'échoppe à Monton

 

  • les corniches cheneaux de Monton, avec des gargouilles équipées chacune d'une lame métallique.

Les corniches cheneaux en arkose, fréquentes à Monton, ne se rencontrent qu'en quelques exemplaires à La Sauvetat. Celles en trachyandésite (pierre de Volvic) sont les plus répandues.


Gargouille en trachyandésite (Monton)


Corniche en arkose (La Sauvetat)


 

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